6 questions à se poser pour mieux accepter ses échecs au travail

Vous avez complètement raté votre coup et vous ne vous pardonnez pas d’avoir été aussi mauvais ? Arrêtez de broyer du noir ou d’en vouloir à la terre entière, et retrouvez votre sérénité en vous posant 6 questions essentielles qu’on oublie toujours de se poser quand on est sous le stress de l’échec. Ces 6 questions vous permettront de dédramatiser, de sortir du stress et de reprendre confiance en vous.

Question n°1 : à quel point ai-je raté ?

Cette qualification professionnelle que je viens de rater, est-ce qu’il ne m’a manqué que quelques points ou bien étais-je très, très loin de l’avoir ?

Ai-je été recalé parce que j’ai des lacunes techniques ou est-ce que c’est mon attitude à l’oral qui m’a desservi ?

Si vous ne savez pas, renseignez-vous, demandez un retour à ceux qui vous ont évalué, c’est indispensable pour pouvoir remonter la pente.

Question n°2 : pourquoi ai-je raté ce que j’ai raté ?

Pourquoi n’ai-je pas su répondre à cette question ? Est-ce quelque-chose que je n’avais pas appris ou quelque-chose que je n’avais pas compris ?
Pourquoi ai-je été mal noté(e) sur mon attitude ? Quel comportement a déplu ? Pourquoi ce comportement a-t-il été interprété négativement ? 

Question°3 : est-ce que je connaissais bien les règles du jeu ?

Est-ce que je m’étais bien renseigné(e) sur ce qui comptait pour obtenir cette qualification ? Est-ce que j’avais demandé des conseils à ceux qui l’avaient obtenue ? 

Question n°4 : est-ce que je me suis donné les moyens de réussir ?

Ai-je évalué le temps que ça allait me prendre pour me préparer et me suis-je donné le temps nécessaire ? Ai-je demandé de l’aide à ceux qui pouvaient m’en fournir ? Par exemple, pour me faire faire un oral à blanc et m’aider à trouver le bon ton et la bonne attitude.

Question n°5 : est-ce que j’avais vraiment envie de réussir ?

Si je ne me suis pas donné le mal de comprendre les règles du jeu et si je ne me suis pas bien préparé(e), est-ce que je n’ai pas fait exprès de rater ? Et si c’est le cas, pourquoi ? Il se peut que je sois ambigu par rapport à cette qualification, que j’ai à la fois envie et peur de l’obtenir. Dans ce cas, il est préférable de mettre le problème sur la table et de le dénouer avant de faire une autre tentative.

Question n°6 : est-ce que maintenant je me sens mieux ? Normalement, cette analyse devrait m’avoir soulagé.
Elle me permet de me concentrer sur les faits et de ne pas me laisser emporter par des interprétations douloureuses du type « je suis nul(le) », « je n’ai pas de chance », « c’est trop injuste », …  

Si même après avoir bien disséqué la situation il me reste un sentiment d’amertume, c’est probablement que je me fixe un niveau d’exigence trop élevé : n’avoir aucune faiblesse, être parfait ou être aimé de tous. Je peux alors décider de me sentir mieux en me disant qu’à l’impossible nul n’est tenu ! 

Dans la vie professionnelle, ce n’est pas tant l’échec qui est mauvais pour votre carrière, mais le fait de mal y réagir. Vous serez jugé sur votre capacité à encaisser, à tirer les leçons de ce qui n’a pas marché, et surtout à rester motivé et constructif. 

Certes, l’échec n’est pas agréable, mais en apprenant à bien y réagir, vous aurez une excellente occasion de montrer votre force d’âme. 

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