Comment bien réagir après un échec au travail ?
Un client perdu, un projet avorté, un dossier raté… Dans le monde professionnel, nous sommes tous un jour ou l’autre confrontés à un échec qui peut, ou non, entraver notre avancement professionnel. Tout dépend de notre façon de l’appréhender et de rebondir.
Échouer n’est jamais agréable, mais l’impact sur votre image et votre avenir dépendra fortement de la façon dont vous allez réagir.
Dans l’entreprise, la seule manière positive de réagir à un échec est d’abord de l’assumer et ensuite de travailler à ce qu’il ne se reproduise pas. Les autres manières sont des restes de conduites enfantines qui ne pourront que nuire à votre image professionnelle.
Les 3 comportements à éviter en cas d’échec
Lorsque vous essuyez un échec et que votre manager vous demande des explications, vous vous retrouvez dans une situation similaire à celle où enfant, on vous grondait pour vos bêtises. Pour peu que vous soyez fatiguée ou tendue, vous risquez de réagir comme si vous aviez 10 ans et d’enclencher un des 3 mécanismes qu’utilisent les enfants pour échapper à une punition méritée :
1.
Minimiser
« Ok, j’ai perdu ce contrat, mais c’est pas grave, on en signera
d’autres », soit la version adulte du « elle est pas cassée la lampe,
c’est juste qu’elle s’allume plus. »
2. Attaquer
« Si le service technique faisait son boulot correctement, ça ne serait pas
arrivé », soit la version adulte du « c’est pas moi, c’est lui ! »
3. Geindre
« Je suis désolée, atterrée, détruite, je ne sais pas quoi dire, c’est une
catastrophe », soit la version adulte du « pardon, pardon, pardon,
c’est promis je ne le ferai plus »
Malheureusement, dans l’entreprise, adopter
une attitude d’évitement est rarement une bonne idée, et
ceci pour 2 raisons.
Première raison :
L’attitude
d’évitement a tendance à amplifier
l’énervement de votre manager qui n’a
pas les raisons qu’avaient vos parents de s’attendrir sur vos maladresses. Plus
vous minimiserez, plus
votre chef en rajoutera sur la gravité de l’échec, pour
bien vous obliger à réaliser l’ampleur du problème que vous avez créé. Plus
vous attaquerez, plus votre chef défendra ceux que vous incriminez, pour vous
apprendre à avoir plus d’éthique et plus d’esprit d’équipe.
Plus vous gémirez, plus votre chef vous intimera de vous secouer, pour vous
apprendre à gérer les problèmes au lieu de vous écrouler.
Pour calmer votre chef, mieux vaut donc commencer par assumer en disant
quelque-chose comme « effectivement, j’ai perdu ce contrat et je suis
conscient de l’impact que ça va avoir sur nos résultats ».
C’est en
admettant votre échec de manière adulte que vous ôterez à votre chef l’envie de vous
traiter comme un enfant.
Deuxième raison :
Cela va diminuer votre confiance en vous. En effet, la confiance en soi augmente chaque fois qu’on comprend la raison de ses échecs et diminue chaque fois qu’on ne la comprend pas. En n’assumant pas votre échec, vous vous empêchez d’en comprendre les causes, donc d’augmenter votre confiance dans votre chance de réussir la prochaine fois.